Facebook et les partis politiques

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Lors des dernières élections au Québec, on a vu une utilisation des nouvelles technologies comme jamais auparavant. Et bien sûr, ça ne va pas s’arrêter. Bien au contraire! On a vu les sites de partages de vidéos, les blogues, les publicités textes retenir l’attention, faire la manchette.

On a par contre peu parlé des des sites de social networking, Pourtant, ceux-ci sont probablement en voie de remplacer nos traditionnelles assemblées de cuisine. Juste un survol rapide de Facebook nous fait découvrir une pléthore de groupes associés directement, indirectement ou malgré eux aux partis politiques.

ADQ :

PLQ :

Parti Québécois :

Parti Vert du Québec :

Québec Solidaire :

Autres :

Les sites de social Networking sont jeunes. Le phénomène n’en est qu’à ses débuts. Il sera intéressant de voir lors des prochaines années le rôle que ceux-ci pourraient avoir sur la mobilisation des militants ou même sur le déroulement des élections. États-Unis, les candidats à l’investiture démocrate inscrit à Facebook avec des liste de supporteurs impressionnants (Clinton : 25 828; Obama: 103 610)

JohnEdwardsSur le site de John Edwards, une section complète est dédié au Social Networking. Cette section donne accès à ses profils sur 23 réseaux différents (43Things, del.icio.us, essembly, facebook, flickr, gather, myspace, partybuilder, youtube, ning, metacafe, revver, yahoo! 360°, blip.tv, CHBN, vSocial, tagworld, collectivex, bebo, care2, hi5, xanga, livejournal).

Le Directeur Général des Élections, dans son Rapport des résultats officiels du scrutin (Faits saillants – pdf), fait ce constat (voeux pieux ?) :

Ainsi, quel que soit le support ou la technologie utilisé, il est important, pour bien comprendre, appliquer et analyser une situation particulière, de se rattacher aux grandes règles de base qui s’appliquent en période électorale en les transposant à cette nouvelle réalité moins tangible et plutôt virtuelle, qu’est le Web.

Nous verrons bien si sa réflexion incluera ces nouvelles formes d’échanges et de discussions, et quelles conclusions il en tirera. En attendant les projets élections, on ne peut que l’inviter à lire le numéro July/August 2007 de Mother Jones : Politics 2.0

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