Mauvaises créances

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Tiens donc la banque vient de m’aviser qu’un chèque est revenu sans fond. Durant l’année, on doit recevoir, gros max, une cinquantaine de chèques. On ne favorise vraiment pas le paiement par chèque. On est en commerce électronique ou on ne l’est pas. Mais on accommode quand même ceux qui ont certaines réticences avec le paiement en ligne.

Mais ce qui m’irrite, c’est que de cette petite cinquantaine de paiement par chèque, à peu près une dizaine nous revienne sans fond. Oui oui une dizaine. Avec les délais de la banque pour nous retourner les effets concernés qui nous permettront de contacter le client, les frais bancaires, les discussions avec le client, etc. C’est une opération coûteuse. En fait le paiement par chèque ne s’avère pas payante, au contraire. Ce paiement n’est pas offert pour consolider les revenus autant qu’il sert à sécuriser certaines parties de la clientèle plus frileuses quant au paiement en ligne.

Ce que cela me fait dire, c’est qu’un des avantages les moins énoncés et pourtant l’un des plus immédiats du commerce électronique (et plus spécialement du paiement en ligne), est la réduction nette des coûts de mauvaise créance.

Je me souviens d’un temps pas si lointain (tout juste avant que je ne débute ma vie d’entrepreneur Web) dans la boîte qui m’employait où nous devions nous battre contre un taux de mauvaises créances supérieur à 15% (à 90 jours). Des dizaines de milliers de dollars perdus en fausses promesses, chèques sans provision ou mauvaise gestion de clients. Sans compter les frais de recouvrement, pour tenter de récupérer une partie des montants. Une grosse partie de nos énergies étaient mis à réduire les risques de mauvaises créances.

Cela fait maintenant presque 15 ans que je fais du Web et dans le commerce électronique. Le paiement électronique facilite tellement les opérations et la comptabilité. Carte de crédit, transfert bancaire, Paypal. Tellement plus simple. Les mauvaises créances sont maintenant marginales, quasi nulles… sauf lorsqu’il est question de chèque.

Alors si certains commerçants cherchaient encore des arguments pour transférer une partie de leurs activités en ligne, en voilà un.

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